Procédé

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Je suis une graduée d’Espace Verre, l’école de verre du Québec qui se trouve à Montréal… et je travaille toujours dans leurs ateliers!

Espace Verre est un organisme à but non lucratif et de bienfaisance. Voici le lien de leur site : www.espaceverre.qc.ca.

La fournaise!
Le verre en fusion y est maintenu à une température de 1130ºC en tout temps.

En premier lieu, je cueille une quantité de verre transparent dans la fournaise.

Je fais coller les granules de verre coloré sur le verre en fusion que j

Je fais les mélanges de couleur moi-même!

Le résultat de la fusion!

Pour travailler la forme et égaliser les chaleurs, j’utilise une mailloche de bois humide.

J’utilise également une mouillette qui se trouve à être une galette de papier journal mouillé.

J’insère une bulle à l’intérieur de la masse en soufflant dans la canne.

C’est moi au travail! Saviez-vous qu’il est possible de venir observer les verriers au travail. Appelez Espace Verre pour plus d’information 514-933-6849.

Je fais la deuxième cueillette dans la fournaise. La couleur se retrouve donc entre les deux couches de verre transparent. C

Je travaille encore une fois avec la mailloche.

Le verre de la fournaise a la texture du caramel mou. Je dois tourner la canne sans arrêt pour maintenir le verre centré.

Mon assistant souffle dans la canne pendant que je travaille avec la mouillette.

Je fais une marque avec les pinces de métal (jack) afin de me permettre de séparer la pièce de la canne plus tard dans le procédé.

C’est à cet endroit que le verre va casser.

Je travaille également sur le marbre. Cette action se nomme « marbrer ».

Marbrer permet de travailler la forme et de refroidir une section de la pièce en particulier.

Je chauffe encore une fois la masse de verre dans le &quot;glory hole&quot; pour allonger la durée du travail.

La pièce est soufflée graduellement par mon assistant, un peu plus à chaque étape.

Et on chauffe encore une fois! On &quot;flache&quot; dans notre jargon de verrier!

La gravité est également un des outils du verrier!

Le verre est assez mou pour s’allonger sous l’effet de la gravité.

L’artiste verrier apprend à apprivoiser la force gravitationnelle.

Avec la mouillette, je contrôle la forme de la pièce.

Je chauffe le bout de la pièce dans le but de travailler la forme du pied de la trompette.

Mon assistant gonfle le pied de la pièce, là où le verre est le plus mou.

Je chauffe une dernière fois le fond!

J

Avec une palette de bois, mon assistant m’aide à lui donner une forme bien plate. La pièce pourra se tenir sur son pied.

Ensuite, mon assistant apporte le pontil. Cette étape consiste à coller au pied de la pièce une nouvelle tige de métal enduite d

Je chauffe le haut de la pièce pour la rendre malléable et créer une plus grande ouverture.

Mon assistant souffle dans la pièce avec la soffietta, un outil de métal en forme de L muni d

Avec les « Jacks », je mets une pression à l

À l’aide de la mouillette, je contrôle la courbe et  l’ouverture de la trompette.

Je tourne rapidement la pièce et grâce à la force centrifuge l’ouverture s’élargit graduellement. J

Voilà, l’ouverture est parfaite!

La palette de bois humide permet d’égaliser la lèvre de la trompette.

Le résultat final!

Je décroche la pièce de la canne sur un tissu anti-inflammable en donnant un coup sec à la jonction de la pièce et du pontil.

Avec le chalumeau, je fais fusionner la trace laissée par le pontil pour la rendre lisse.

La pièce est mise dans un recuit pour un minimum de 12  heures afin de refroidir lentement. Cette recuisson est indispensable pour éliminer toutes les tentions qui se retrouvent dans le verre.

La trompette!

Quelques outils de l’artiste verrier!